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J'aimerai aborder un sujet qui me tient à cœur dont l'enjeu est plus que primordial car il en va de la survie de notre espèce : le refoulement de la souffrance engendrée par l'état déplorable de la planète terre...ou encore...comment se fragmenter en rejetant la "théorie" Gaïa prouvant que nous sommes parties intégrées dans le système, que nous avons un rôle dans ce grand "tout", Gaïa est un ensemble systémique, qui s'auto-régule donc vivant.
Et refouler/dénigrer/nier la souffrance que l'on porte en soi à cause de la souffrance de Gaïa ne fait qu'augmenter notre mal-être, nous coupant de nous-même. On l'appelle l'analgésie psychique.
Les personnes qui disent à d'autres "si tu ressens de la tristesse face à cet événement - qu'il soit catastrophe naturelle ou sociétale - c'est que ça fait écho à une blessure que tu as en toi" oublient le principe de la théorie de Gaïa : oui, on peut ressentir de la souffrance, de la douleur pour un fait qui est en-dehors de notre psyché intérieure, mais tout simplement parce que nous sommes inter-reliés, inter-connectés avec le Vivant sur Gaïa et que c'est normal que cela nous impacte.
La réaction de se couper des informations pour ne pas en être bouleversé, pour ne pas se sentir impacté, parce-que "on peut rien faire" ne fait qu'accentuer le déni et le refoulement de la souffrance qu'on a en soi et nous garde en état d'analgésie psychique.
Cette fragmentation de soi avec Gaïa engendre tellement de douleurs et de difficultés : fatigue, burn out, addictions, violences, etc. Le premier pas serait de reconnaître la part souffrante en nous qui est en lien avec ce qui se passe sur la planète, transmuter la colère, la tristesse, la rage en une énergie créatrice et la diriger ensuite afin de voir de quelle manière on peut œuvrer ensemble pour la guérison de la Terre.
